Ça trompe…

Comment tromper ses finances?

elephant_lephynancierComment manger un éléphant? Vous l’avez certainement tous déjà entendu celle-là. Et LA réponse unique à cela est bien entendu : Une bouchée à la fois! Primo, qui a déjà eu une folle envie de manger un éléphant? Il me semble que je vois mes enfants me demander : « papa, est-ce qu’on mange de l’éléphant ce soir? »

Secondo, quand je pense manger, je pense plutôt aller faire mon épicerie. Et je n’ai jamais vue de steak d’éléphant à l’épicerie. Vous? Est-ce que cela est possible? Je ne sais pas, j’avoue. De plus, je ne suis pas nono au point de vouloir manger un éléphant d’une seule bouchée… je couperais des morceaux qui entreraient dans ma bouche. Non mais, d’où elle vient cette question?

Bon bon, je sais que je m’emporte un peu là avec un raisonnement ultra détaillé. C’est dans ma nature et j’assume. Je comprends très bien l’analogie derrière cette simple petite question. Une bouchée à la fois. Une étape à la fois. Un pas à la fois. Un kilomètre à la fois, etc.

Alors je me demande : pourquoi les statistiques concernant le taux d’endettement sont-elles de plus en plus alarmantes? Pourtant, si on part de l’idée que tous les gens aimeraient avoir une bonne situation financière, ils feraient un cheminement, un pas à la fois. Une bouchée à la fois. Non??

Ah oui, c’est vrai. Il faut à prime à bord que les gens soient conscients d’avoir un problème avant de vouloir le régler. Pour ceux qui ont visionné ma vidéo 1/6 « 6 étapes pour éliminer ses dettes », je spécifiais que 19 personnes sur 20 avaient des dettes. Pourtant, ils ne se sentent pas concernés car ils arrivent à boucler leur budget à la fin de chaque mois. Ils sont donc les « kings » de la bonne gestion financière.

Suis-je trop vieux pour me souvenir du fameux principe de nos parents : quand tu n’as pas de dettes, tu es riche! D’où venait cette sagesse? La grande Récession a inculqué à nos ancêtres de biens bons principes. Mais que s’est-il passé depuis? Pourquoi la norme semble être que nous devrions tous avoir des dettes?

Oui, oui je sais. La société a évoluée et tous les champs d’expertises aussi avec. Et soyons conscient que le domaine du marketing en fait partie aussi. Les spécialistes de cette branche savent de plus en plus vendre en touchant les bonnes cordes sensibles des gens. Ah les vilains petits spécialistes marketeurs… ils ne sont pas gentils de jouer avec nous de la sorte.

Sont-ils les seuls fautifs de cette augmentation de vente, de cette surconsommation actuelle? Sont-ils les seuls à blâmer? Vous savez, dans un de mes cours d’économies lors de mon B.A.A., on voyait le grand principe de l’offre et de la demande. Un bon exemple pour illustrer cela est le marché boursier. Si je veux vendre mes actions ABC à 11$ et que personne ne veut en acheter, je resterai collé avec. Pour qu’il y ait transaction, un acheteur et un vendeur doivent s’entendre sur un même prix.

Pourquoi une personne voudrait vendre à 11$ tandis qu’une autre est prête à acheter à 10$. Il y a tellement de raisons de part et d’autre qu’il ne serait pas intéressant d’en débattre pour le moment. Mais admettons que ce matin même, la compagnie ABC annonçait la signature de nouveaux contrats. Cela ferait en sorte que les acheteurs estimeraient que le prix de l’action ira au-delà de 11$ et seront prêts à les acheter à ce prix.

Une mauvaise nouvelle aurait tout l’effet contraire. Les vendeurs voudraient vendre à 10$ car ils estimeraient que l’action de la compagnie ABC baissera sous la barre des 10$. Pour ceux qui aiment le marché boursier, je peux vous assurer que les va-et-vient du marché constituent tout un champ d’étude à lui-même. Et même là, qui peut prédire la tendance des émotions des investisseurs?

Donc, oui, les spécialistes de la vente font des offres de plus en plus alléchantes. Cependant, il faut des acheteurs pour acheter. Les acheteurs, ce sont nous, les consommateurs. Nous avons aussi notre part de responsabilité dans cette économie. Et tant et aussi longtemps que nous ne voudrons pas prendre nos responsabilités, il en sera de même. Qu’est-ce que cela veut dire de prendre nos responsabilités?

La première étape pourrait d’être conscient qu’aucune compagnie n’a un fusil pointé sur votre tempe nous forçant d’acheter quoique ce soit.

Ne dit-on pas des fois que : “les gens achètent des choses qu’ils n’ont pas besoin, avec de l’argent qu’ils n’ont pas pour impressionner des gens qu’ils n’aiment pas?” Oupsss, pas sûr que je vais garder cette dernière phrase à la relecture. Trop de gens ne sont pas prêts à lire cela. Désolé à l’avance pour ceux qui n’aiment pas sortir de leur zone de confort.

Très souvent, quand j’entends le terme « zone de confort », je pense à une chanson dans le film TOPGUN : « Danger zone ». Oui, elle est dangereuse cette zone de confort. Car on y est bien. Trop bien même. C’est comme la petite histoire de faire cuire une grenouille. Si on la met dans l’eau chaude, elle sortira aussi vite qu’elle touchera l’eau.

Mais si vous la mettez dans une eau tiède et que petit à petit vous augmentiez la température, elle s’apaisera et ne sentira pas que l’eau se réchauffe. Et puis Vlan, c’est trop tard, elle n’aura pas la force de sortir de la marmite une fois qu’elle se sentira cuire…

Comment en sortir alors? Et encore plus important, peut-on en sortir? Je crois que non! Je le vois comme une bande élastique qui peut s’étirer et s’étirer encore et encore sans casser. Lorsque nous osons faire une nouvelle expérience qui nous pousse à nous dépasser, nous faisons en sorte que l’élastique s’étire.

Ainsi, notre zone de confort s’agrandit au fur et à mesure que nous faisons de nouvelles expériences. L’effet contraire est aussi envisageable. Si nous ne faisons jamais rien de nouveau, nous serons cantonner à faire et refaire toujours les mêmes choses. Et pire, comme la nature humaine tend vers le moindre effort, nous en ferons de moins en moins. Ceci fera diminuer notre zone de confort. Et la bande élastique deviendra plus épaisse, ce qui rendra les prochains efforts pour l’étirer plus difficile.

Est-ce que ça prend une intelligence supérieure pour pouvoir agrandir notre zone de confort? En fait, je ne crois. Ça prendrait plus de la volonté, un désir d’améliorer son sort. Vouloir améliorer son style de vie est une motivation suffisante pour accepter de faire de nouvelles expériences.

Et la meilleure définition de l’intelligence que j’ai vue est celle de l’illustration où il y a plein d’animaux et il y a un juge qui est là pour déterminer le niveau d’intelligence de ceux-ci. On peut voir la citation suivante d’Albert Einstein : « nous sommes tous intelligent, en autant qu’on n’évalue pas un poisson à sa capacité de grimper aux arbres ».

En parlant d’arbre, nous sommes à même de constater que la nature en elle-même ne cesse de croître. C’est sa raison d’être, la croissance. Et nous, les humains, serions-nous une classe à part? Pourquoi lutter contre cette force de la nature? Nous devrions tous aspirer à vouloir plus, à faire plus. L’abondance dans tous les domaines devrait être notre mission en ce bas monde. N’est-ce pas?

Tel le supplice de la goutte chinoise, je reviens vous parler de ces gens, ces 19 personnes sur 20, qui ont des dettes. Oui, oui, vous me trouvez insistant sur ce sujet, mais je sais que je ne suis pas le premier qui en parle, que je ne suis pas le seul qui en parle en ce moment pour faire une différence. Pour qu’il y ait de plus en plus de gens qui se libèrent de ce fléau.

Je ne peux écrire ici tout ce qu’y est dans mon livre « Améliorer ses finances, un art à maîtriser », toutefois, j’ai cru bon de créer six vidéos qui énumèrent les six étapes pour éliminer ses dettes en moins de 7 ans. Oui, six vidéos, et il est recommandé de les écouter dans le bon ordre. À la date que j’écris cet article, il y a deux vidéos de disponibles. Voici le lien de ma chaîne YouTube : www.youtube.com/LePhynancier

Profitez-en pour vous abonner à ma chaîne pour être informé des prochaines vidéos qui sortiront. De plus, j’ai l’intention de faire des capsules traitant de principes intemporels en début 2017. Ma liste dépasse déjà 40 principes. Imaginez, une petite vidéo au 2 semaines… cela fera plus de 2 ans d’information pertinente pour vos finances.

Ne croyez-vous pas que cela pourrait vous aider? Car une façon douce d’agrandir sa zone de confort est de s’informer sur des sujets qui nous aiderons à mieux comprendre et surtout à passer à l’action pour le mieux. Je dis façon douce car à toutes les deux semaines, vous aurez de la matière à réflexion. Mon but n’est pas que de vous divertir. Mais bien de vulgariser certains concepts financiers et de les rendre accessibles.

Ainsi, aussi modeste que je puisse l’être, j’aurais l’agréable privilège de vous enseigner les bons rudiments de la saine gestion financière. La formation fait partie des moyens de s’améliorer. Une belle philosophie que j’apprécie est celle de devenir la meilleure version de soi-même. L’apprentissage appliqué et la conscientisation sont à la base de cet état d’être.

Un autre environnement d’enseignement est celui de la lecture. Oui les livres à connotations éducatives nous en donnent pour notre argent. Si vous n’avez encore lu un bon livre pour vous aider à faire vos premières armes sur le sujet des finances personnelles, je vous recommande vivement mon livre « Améliorer ses finances, un art à maîtriser ». Il a la prétention de s’appuyer sur des vérités intemporelles.

Vous pourrez lire les témoignages de mon livre et ainsi vous faire une idée sur la valeur de celui-ci à même le lien du titre du livre ci-haut. Un principe ultra important dans le choix de nos lectures et de nos formations est de valider si l’enseignement est une opinion de l’auteur ou si cela est puisé à même les expériences de l’auteur. Un conférencier disait de se méfier des EXPERTS qui ressemblent à des épouvantails à moineaux. Il recommandait de regarder les fruits dans l’arbre.

Ici, tout est question de vitesse d’apprentissage. Lire un livre en une ou deux semaines est assez rapide. Le plus important n’étant pas la rapidité de lecture, mais bien les actions que vous ferez avec cette lecture. On suggère de plus en plus de relire un livre plus d’une fois. Certains parlent même de 7 fois allant jusqu’à 20 fois. Levez la main ceux qui ont lu un livre plus de 10 fois… 😉

Quoi d’autre? Et bien il y a les formations en classe ou en privé sur le Web. Et puis, la section que j’affectionne de plus en plus, celle du mentorat, du coaching, de la consultation. Ce sont des volets que je compte bien mettre en place sous l’emblème de « LePhynancier » en 2017. Et 2017 est proche vous savez…

Oui, il y a un petit moment que j’y pense et moi-même j’enseigne ce que je pratique. Alors, en ce moment, j’ai l’agréable plaisir d’étudier la formation « Académie ZéroLimite » de Martin Latulippe, CSP. Oufff, je peux vous dire que j’en ai pour mon argent pour le moment et je ne suis qu’à la moitié de la formation.

Il y a environ 10 ans, j’avais été conseiller bénévole pour les J.E. (jeunes entreprises) deux ans de suite. Des jeunes du secondaire 4 et 5 qui en 6 mois, devront lancer une entreprise, vendre des actions, votez pour un bureau de direction, choisir un produit, le fabriquer, le vendre et fermer l’entreprise à la toute fin. J’avais aimé l’expérience au point de me relancer dans ce mentorat.

J’aurai certainement l’occasion de vous en reparler. Sur ce, j’espère que vous passerez à l’action, soit dans le domaine financier ou autres… Tient, je vous met au défi de faire une action d’ici la fin du mois. Le ferez-vous??

 

Votre phynancier ludique…

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