Comment débuter en Bourse avec un capital de moins de 500 $ ?
Quand j’étais ado, je croyais qu’il fallait être riche comme Rockefeller ou avoir un veston trois-pièces pour investir en Bourse. Pour moi, la Bourse, c’était une salle remplie de gars qui hurlaient dans des téléphones, ou des vieux films où un milliardaire perdait tout en une nuit dramatique.
Bref, investir en Bourse avec moins de 500 $ ? Impossible. Aussi probable que de faire un marathon sans avoir couru plus que jusqu’à la boîte aux lettres.
Et pourtant…
Quelques années (et quelques erreurs financières) plus tard, j’ai compris que la Bourse n’est pas réservée aux millionnaires, ni aux génies des mathématiques. Et que même avec 500 $ ou moins, on peut commencer à investir intelligemment.
Aujourd’hui, je vais te montrer comment, en cassant au passage quelques mythes tenaces qui continuent de polluer les esprits.
Mythe #1 : « La Bourse, c’est pour les riches. »
Ah, celle-là ! C’est un peu comme dire que la salade, c’est seulement pour les lapins.
Non. La Bourse est devenue accessible à presque tout le monde grâce à la magie de la technologie. Les applications de courtage sans commission (comme Wealthsimple Trade, Questrade, ou d’autres selon ton pays) permettent d’acheter des actions, des ETF et même des fractions d’actions avec aussi peu que 1 $.
Pas besoin d’un costume Armani ou d’un compte bancaire à sept chiffres. Ton jeans préféré et un téléphone suffisent !
Leçon de vie : Mon premier achat en Bourse, c’était pour 500 $. J’avais investi dans un ETF (un fonds qui regroupe plusieurs actions). Honnêtement, j’avais plus de sueurs froides que le jour où j’ai sauté du plongeon de 10 mètres à la piscine municipale. Résultat : je n’ai pas fait fortune ce jour-là… mais je n’ai pas tout perdu non plus. Et surtout, j’avais ENFIN commencé.
Mythe #2 : « Avec moins de 500 $, ça ne vaut pas la peine. »
Ah oui ? Alors on arrête d’aller au gym parce qu’on ne peut pas soulever 200 livres dès la première séance ?
L’investissement, c’est pareil : c’est en commençant petit qu’on devient grand.
Chaque dollar que tu investis te fait gagner :
De l’expérience.
De la confiance.
Et un peu d’argent aussi, à la longue (merci les intérêts composés !).
Imagine : si ton 500 $ rapporte en moyenne 7 % par an (ce qui est raisonnable pour un portefeuille diversifié), dans 10 ans, sans rien ajouter, il sera devenu environ 983 $. Ce n’est pas la retraite dorée, mais c’est presque le double de 500 $ !
Et si tu ajoutes 20 $ par mois ? Là, on commence à parler de vraies vacances aux îles !
Mythe #3 : « C’est trop risqué, je vais tout perdre. »
Alors, mettons ça au clair.
Oui, investir comporte des risques. Mais rester 30 ans avec ton argent dans un compte épargne à 1 % d’intérêt, pendant que l’inflation gruge 3 % par année, c’est un risque aussi. Un risque sournois, silencieux, et terriblement efficace pour t’appauvrir.
Le secret ? Investir selon son profil et surtout, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
Quand j’ai commencé, j’ai fait cette erreur : tout miser sur UNE seule action que j’avais vue recommandée par un pseudo-expert YouTube. (Devine quoi ? L’action a plongé plus vite que ma motivation un lundi matin pluvieux.)
Depuis, j’ai appris que des outils comme les FNB (fonds négociés en Bourse) permettent de diversifier son argent en achetant plein d’actions différentes d’un coup, pour un coût minuscule. Un FNB peut contenir des centaines d’entreprises : tu possèdes un tout petit morceau de chacune.
C’est comme aller dans un buffet à volonté au lieu de commander un plat unique. Si un mets est moins bon, tu as plein d’autres options pour équilibrer !
Comment commencer concrètement avec moins de 500 $ ?
Bon, assez cassé de mythes pour le moment. Passons aux vraies étapes.
1. Choisir ton compte
Compte de courtage en ligne : facile d’accès, pas (ou très peu) de frais.
Compte enregistré : REER ou CELI si tu es au Canada (hello, avantages fiscaux !).
Mon conseil ? Un CELI pour commencer. Les gains ne sont pas imposés. C’est comme un jardin secret où ton argent peut pousser tranquille.
2. Sélectionner ton premier placement
Avec 500 $, tu as trois grandes options :
Un FNB de marché large (par exemple, un qui suit le S&P 500 ou un indice mondial).
Des actions individuelles (si tu veux t’amuser, mais attention de rester raisonnable).
Un FNB tout-en-un (qui gère pour toi la répartition entre actions et obligations).
Astuce : privilégie un FNB avec des frais de gestion très bas (moins de 0,25 % idéalement).
3. Investir… et surtout, patienter
Le vrai secret en Bourse, ce n’est pas de trouver l’action miracle. C’est d’acheter et de rester investi.
J’ai vu des amis vendre dès que leur investissement baissait de 0,5 %, paniqués comme s’ils avaient vu un fantôme. Résultat : ils ont cristallisé leur perte, au lieu de laisser le temps au marché de remonter.
La règle d’or : investis de l’argent dont tu n’as pas besoin à court terme et accepte que ça monte et que ça descende… comme une grande roue.
4. Ajouter au fil du temps
Même si tu n’as que 20 $ ou 50 $ de plus à investir certains mois, fais-le.
C’est comme construire une maison brique par brique. Oui, c’est lent au début. Mais après quelques années, tu te retrouves avec une sacrée de belle villa financière !
Quelques pièges à éviter
Chercher le coup du siècle (ex: « Cette crypto secrète va tout exploser ! ») → Danger !
Investir sur marge (emprunter pour investir) → Très risqué pour débutants.
Regarder ton compte tous les jours → Source garantie d’anxiété inutile.
Rappelle-toi : un investissement, c’est comme du bon vin ou un arbre. Ça se bonifie AVEC LE TEMPS, pas en stressant dessus chaque matin.
Petit mot de la fin (et une dose d’encouragement)
Si tu attends d’avoir « assez » d’argent pour commencer, tu risques d’attendre longtemps.
Parce que dans la vraie vie, il y aura TOUJOURS :
Une sortie entre amis.
Une réparation surprise de voiture.
Une envie de te gâter.
Commencer avec moins de 500 $, c’est te prouver que tu prends ton avenir financier au sérieux. C’est entrer dans le club des investisseurs — même si tu portes des jeans troués et que ton premier achat est plus petit qu’une pizza XL.
Moralité : ce n’est pas la taille de ton capital qui compte, c’est la qualité de ta démarche.
Alors, tu prends ton 500 $ poussiéreux, tu ouvres ce compte d’investissement, tu choisis ton premier placement… et tu célèbres ta première étape vers l’indépendance financière.
(Et si tu as encore peur… rappelle-toi que j’ai survécu à mon plongeon du 10 mètres ET à ma première perte boursière.)
Bref : commence petit. Mais commence.
🎯 Prêt à aller plus loin ?
Tu viens de découvrir qu’il est possible d’investir en Bourse avec moins de 500 $… imagine maintenant ce que tu pourrais accomplir avec une vraie stratégie entre les mains !
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Parce que devenir investisseur, c’est un peu comme apprendre à pédaler : tu peux hésiter au début, mais une fois lancé… tu ne voudras plus jamais revenir en arrière.
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